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![]() ![]() Erigé au nord de Pékin à la demande des empereurs Tsing (Qing) Yonzheng et Qianlong (Chienlong), au début du XVIIIème siècle, le Palais d'été était une merveille de l'art chinois. Qianlong, passionné d'antiquités et de techniques nouvelles, reçut à la cour des missionnaires jésuites, comme Castiglione, peintre réputé et jésuite d'origine italienne. ![]() Lorsque l'empereur mourut en 1861, c'est Tongzhi, fils que lui a donné sa concubine Tseu-Hi (Cixi), élevée au rang d'Impératrice douairière, qui monta sur le trône. Pendant son règne de 1861 à 1875, Tseu-Hi prit le devant de la scène et diriga effectivement l'Empire. A sa mort, en 1875, le nouvel empereur Guangxu, avait trois ans. Tseu-Hi obtint donc la tutelle et assura la régence. En 1888, elle décida de restaurer le Palais d'été. Pour combler ses désirs, elle puisa dans les fonds alloués à la Marine Impériale pour faire renaître le Palais d'été. Au début de chaque printemps, elle quittait la Cité Interdite, accompagnée de Guangxu et d'eunuques à son service pour savourer la fraîcheur du Palais d'été, situé à une dizaine de kilomètres de Pékin. ![]() Mais, pendant ce temps, l'Empire était menacé de toutes parts. Les Japonais et les Occidentaux convoitaient la Chine, deux courants de pensée divisaient les hauts fonctionnaires. Tandis que Tseu-Hi soutenait les conservateurs, Guangxu appuyait les partisans de la réforme. Une lutte administrative s'engaga entre l'empereur et l'impératrice douairière. Des édits impériaux contradictoires fusèrent. En 1898, Tseu-Hi fit arrêter et séquestrer Guangxu dans une des nombreuses demeures du Palais d'été et reprit seule le pouvoir. Dix ans plus tard, Guangxu, toujours enfermé, mourut mystérieusement, presque en même temps que Tseu-Hi. Le règne de Pu-Yi, successeur de Guangxu, verra, quelques années plus tard, la chute de la dynastie Tsing et de l'Empire du Milieu. Notre Gallerie d'Images |