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La Mongolie abritait jadis plus de 700 monastères bouddhiques, mais ils ont quasiment tous été détruits pendant la révolution communiste des années 1930. Des milliers de moines furent tués, et des dizaines de milliers d'autres furent forcés à renoncer à leurs vœux. Lors de la démocratisation du régime en 1990, la pratique de la religion fut à nouveau autorisée, et les monastères purent rouvrir. 
Le Monastère Gandan, à Oulan Bator même, avait été conservé en guise de bonne
foi par les autorités communistes, mais il a maintenant retrouvé une réelle
activité religieuse. Il est l'un des derniers monastères bouddhiques et le
plus important de Mongolie.
Religion traditionnelle du pays, avec le chamanisme, le bouddhisme lamaïste a été interdit en 1929. On observe, depuis la libéralisation du régime amorcée en 1990, une résurgence des pratiques lamaïstes. De 1945 à 1990, un seul monastère (celui de Gandan à Oulan-Bator) était autorisé à fonctionner. 
On peut voir dans ce monastère de nombreux "Moulins à Prières" ainsi que le
Grand Bouddha doré.
Ce Bouddha est une pièce de 26 mètre de haut, pour un poids de 90 tonnes. Dans cette masse, on inclut 64 kg de bronze, 6 kg d'or et 26 kg d'argent. On y compte également plus de 2500 pierres précieuses. C'est au début du XXème siècle qu'a débuté son édification, avec des dons indigènes et étrangers. Et sa construction a pris fin en 1996. Il est entouré de 1000 petits Bouddhas, dit de Longévité. 
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